Lorsque l’une de vos crises d’angoisse survient, vous pouvez déclencher des réflexes ou attitudes irraisonnées.
Cela est légitime et tout à fait compréhensible.
Je vais vous citer 5 erreurs à éviter au maximum pour ne pas risquer d’amplifier voire d’aggraver votre état anxiogène.
Erreur numéro 1 : ne pas signaler sa crise d’angoisse autour de soi
De peur de gêner ou de se ridiculiser, vous avez tendance à ne pas vouloir en informer les personnes qui vous entourent au moment de la crise. Cela peut accentuer les symptômes de cet état et affoler l’entourage.
En parler permet de rendre les personnes personnes plus compréhensibles et plus disposées à vous aider, même maladroitement. Etonnamment, cet élan d’attention peut avoir un effet placebo et rassurant qui atténuera votre crise, comme par enchantement.
Erreur numéro 2 : s’autoventiler
Le premier réflexe au moment de la crise est de respirer rapidement par la bouche : cela peut provoquer un étouffement voire un évanouissement.
L’idéal est la visualisation pour faire diversion. Vous fermez vos yeux et vous vous imaginez dans un lieu familier et sécurisant : cela peut être une plage déserte, une forêt, un chemin bordé de fleurs…Eveillez tous vos sens : attardez vous sur les odeurs environnantes, la chaleur ou la petite brise qui caresse votre peau, le doux chant des oiseaux, le bruit apaisant des vagues, l’odeur des fleurs ou de la mousse…
Puis, imaginez vous écartant les bras en prenant une grande inspiration pour ensuite souffler avec un son puissant et sonore comme un lâcher-prise libérateur. Ouvrez à nouveau les yeux pour réaliser que la crise est passée.
Erreur numéro 3 : Empêcher coûte que coûte la crise
Un réflexe classique est celui de tenter d’empêcher la crise de s’installer. Cela ne fera que l’accentuer et augmenter l’état de panique.
L’idéal est de revenir à la visualisation en récitant un mantra qui a fait ses preuves auprès de mes clientes : “J’accueille et je laisse aller, inspiration, j’accueille et je laisse aller, expiration…ainsi de suite. Il est recommandé de fermer les yeux à ce moment là pour permettre au mental de travailler en synergie avec le corps. Pendant mes ateliers, ce sont des exercices que nous travaillons ensemble.
Erreur numéro 4 : se recroqueviller
Dans la panique, on a tendance à s’écrouler et à se recroqueviller. Le problème est que le corps ne pourra plus évacuer ce stress ni se détendre. Il sera dans une position atrophiée qui risque d’amplifier la crise.
A nouveau, privilégier l’ouverture du corps comme un étirement, les bras en ouverture, ne pas hésiter à sourire franchement, à gonfler la poitrine. Si vous êtes en transport en commun ou dans un lieu public, n’hésitez pas à fermer les yeux et à visualiser cette ouverture du corps.
Vous pouvez aussi imaginer un rayon de soleil qui vient illuminer votre sourire et éclairer votre chakra du coeur (poitrine, décolleté) tout en ayant de la gratitude pour ce rayon qui vient vous guérir et vous apaiser.
Erreur numéro 5 : éviter les situations qui “déclenchent” nos crises d’angoisse
Cette erreur est fatale. Elle engendrera une anxiété telle que vous finirez par ne plus sortir et vous isoler définitivement. Pire, cela impactera votre vie sociale, professionnelle, familiale et sentimentale.
Au contraire, affrontez systématiquement vos peurs : entourez vous de personnes de confiance et compréhensives si vous devez faire face à vos démons. Le dialogue est le meilleur moyen de faire comprendre à vos proches et à votre entourage que vous viviez un enfer mais que vous cherchez à vous en sortir. Ils seront touchés et surement de bons conseils pour trouver des solutions avec vous.
Quoi qu’il en soit, gardez force et courage. Vous êtes bien plus combattant que vous l’imaginez. Sachez une chose : vos réactions de crises ou d’anxiété sont forcément issues d’un ou plusieurs événements déclencheurs et c’est là que j’interviens car déceler les déclencheurs, voilà mon domaine de prédilection.
Alors, n’hésitez pas, contactez moi pour un premier entretien téléphonique gratuit et sans engagement.
D’ici là, je vous envoie mes plus belles ondes positives : qu’elles vous entourent de force et de courage et qu’elles vous insufflent la foi pour vous sortir de ce carcan.
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